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Introduction

En cas d’ingestion de caustique, l’endoscopie digestive haute doit être pratiquée en urgence entre 6 et 24 heures après l’ingestion.

Trop précoce, elle sous-estime les lésions, trop tardive, elle risque de retarder la chirurgie en cas de nécrose étendue.

L’endoscopie doit être réalisée sous insufflation minimale1.

La classification de Zargar des œsophagites caustiques s’applique aussi pour décrire les lésions gastriques associées à l’ingestion de caustique2.

Détail

Classification de Zargar :

Cf Illustration 1

  • En cas de stade IIIb : la chirurgie en urgence doit être discutée qu’elle soit œsophagienne +/- gastrique.
  • En cas de stade I, une alimentation précoce peut être envisagée.
  • En cas de lésions de stade IIa à IIIa, un avis spécialisé est nécessaire pour discuter d’un jeun prolongé et d’une nutrition parentérale avec contrôles endoscopiques.

Avantages et inconvénients:

L’endoscopie semble moins performante que le scanner pour prédire la nécessité de recours à la chirurgie d’après des études récentes (stade IIIb).

Références

  1. Fiche SFED : Consensus en endoscopie digestive : prise en charge des œsophagites caustiques. Acta Endosc (2011) 41 : 303-308. Accessible en ligne en cliquant ICI.
  2. Zargar SA, Kochlar R, Nagi B, Mehta S, Mehat SK. Ingestion of corrosive acids. Spectrum of injury to upper gastrointestinal tract and natural history. Gastroenterology 1989 ;97 :702-7
Photos : Pr Dray, Hôpital Lariboisière, Paris
Dr Gornet, Hôpital Saint-Louis, Paris

Auteurs

M. Camus. Relecteurs : S. Leblanc, S. Chaussade