Elles viennent d’être publiées dans le numéro de janvier 2020 de la revue Hépato-Gastro & Oncologie Digestive.
La Commission Juridique, dont la responsable est Anne-Laure TARRERIAS, et le Conseil d’Administration de la SFED ont rédigé une mise au point sur les différentes situations à l’origine d’une ouverture de la paroi colique, vulgairement appelée perforation.
Elle concerne environ 1 coloscopie sur 2 000. Si le nombre de perforations per-procédure augmente, en raison d’un plus grand recours aux résections endoscopiques pour les lésions pré-cancéreuses coliques, la capacité à les traiter pendant l’examen a progressé de façon importante (utilisation de clips notamment). Rappelons que l’emploi d’un insufflateur à CO2 permet d’améliorer la tolérance de la coloscopie et de ses complications.
Compte tenu de ces évolutions, une redéfinition s’imposait. Il est passé en revue les coloscopies diagnostiques et thérapeutiques, l’origine directe ou non, et les différents types de situations pour distinguer désormais :
- la plaie colique endoscopique de mécanisme indirect ;
- la plaie colique endoscopique de mécanisme direct avec anomalie préexistante de la paroi colique ;
- la plaie endoscopique de la paroi colique sur la boucle sigmoïdienne ;
- la plaie colique barostatique indirecte ;
- la perforation directe de la paroi colique ;
- la plaie colique endoscopique thérapeutique ou brèche musculeuse thérapeutique.