Cette thématique a été abordée lors de la Journée de Réflexion sur l’Endoscopie Digestive en France qui s’est tenue le samedi 30 janvier à Paris, au Palais Brongniart.
Marc BARTHET a souligné que les duodénoscopes et les écho-endoscopes sont les plus difficiles à nettoyer ; ces types d’endoscopes sont les plus à risque de contamination, et en conséquence ils doivent faire l’objet d’une surveillance microbiologique adaptée. Deux causes essentielles peuvent expliquer l’échec d’une procédure de désinfection d’un endoscope : la constitution d’un biofilm et le défaut d’irrigation des canaux.
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Catherine CHAPUIS a insisté sur deux phases du traitement des endoscopes, le nettoyage par écouvillon, qui doit être d’un diamètre adapté et fait dans le bon sens, et le séchage, qui se fait par soufflage d’air médical y compris s’il y a ensuite passage dans une ESET, ceci permettant d’éviter un biofilm. Il faut effectuer des contrôles microbiologiques réguliers, avoir à disposition un document de référence avec les spécificités pour chaque endoscope et que le personnel en charge de ces procédures soit formé et les pratiques évaluées.
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Vous pouvez d’autre part consulter, en suivant ce lien, les textes de référence sur les plateaux techniques, la qualité, l’hygiène et sécurité sur sfed.org, dans la rubrique de la commission à ce nom et sous la responsabilité de Christine LEFORT.